Comme toute démarche du développement durable #ODD, le marketing doit prendre en compte les 7 piliers pour les intégrer dans sa démarche à tous les niveaux d’intervention, c’est-à-dire de la captation des besoins du marché pour imaginer de nouveaux produits à la fidélisation du consommateur.
Une part conséquente des consommateurs attend des produits innovants en matière d’impact. Comprendre leurs besoins, c’est ce que fait le marketing. Inciter les entreprises à proposer des solutions éco-conçues en les accompagnant sur leur positionnement de marque, en organisant la transparence du discours, informant les cibles de leur existence et leurs raisons d’être, sensibilisant sur les valeurs ajoutées, créer des contenus de valeur autour du sujet, ça fait partie des stratégies marketing et communication. Ça semble compatible avec le développement durable ça !
Parlons de 2 piliers du développement durable #iso26000, l’environnement et la relation avec le consommateur.
1- Environnement
Qu’on se le dise, aucune publicité n’est neutre en carbone.
L’ADEME indique par exemple qu’1 euro investi dans une campagne payante linkedin a une empreinte de 0,1kgCO2e ; une vidéo virale un impact de 0,04kgCO2e (sans tenir compte de l’impact de sa fabrication). Et la même quantité émise à chaque partage.
Chaque acte de communication est une responsabilité ayant des conséquences sur l’environnement.
2- Relation consommateur
Ce qui s’applique aux politiques d’achat RSE de l’entreprise s’applique à la communication. On peut créer des partenariats en accord avec les valeurs de la marque. Afficher sa marque sur des voitures peut être remplacé par de l’affichage sur des vélos ou des triporteurs, on peut refuser de vendre ses produits lors du Black Friday, fabriquer exclusivement en France, payer des influenceurs affichant des valeurs de développement durable… D’ailleurs aujourd’hui j’ai vu un concours d’influenceuse sur insta pour gagner un voyage en train. Les membres de la commu en sont ravis.
On parle de communication bienveillante. Les messages sont-ils clivants ? Poussent-ils à une consommation excessive ? Arrivent-ils sur des canaux invasifs ? Les contenus proposés sont-ils de qualité et respectueux des différences ? Comment s’organise la transparence sur la fabrication des produits ?
Est-ce que les produits tiennent bien leurs promesses de durabilité ?
👉 Et pour aller plus loin, bien sûr, est-ce que la marque a une démarche RSE, est-elle publiée, comment s’organise la transparence autour des pratiques, fournisseurs, process… ?
♻ Pour conclure, je dirai que marketing et développement durable ont besoin l’un de l’autre et qu’ils peuvent se regarder avec bienveillance pour avancer sur le même chemin de la transition.